Eupen présente deux renforts de poids
Samuel Essende et Rocky Bushiri débarquent au Kehrweg et correspondent parfaitement aux exigences de Claude Makélélé. Et ça va déménager !
- Publié le 24-08-2018 à 19h15
- Mis à jour le 24-08-2018 à 23h03
Samuel Essende débarque à Eupen afin de pouvoir retourner plus fort à Paris. Avec la venue de Samuel Essende (1m92 et une tonne de muscles), Eupen a peut-être attiré un futur grand du ballon rond. Qui est passé de Paris à Eupen en une signature (prêt sans option d’achat).
"C’est différent", sourit-il. "Mais je ne suis pas ici pour effectuer des comparaisons. Je suis venu à Eupen pour une première expérience professionnelle au sein d’une équipe première. Pour m’y constituer un bagage solide."
Âgé de 20 ans, l’attaquant n’a connu que le PSG, qui vient de le mettre sous contrat, depuis ses 12 ans. "Ayant été formé à Paris, je suis bon ballon au pied. C’est l’ADN du PSG. Puis, comme vous le voyez, je dispose de physique."
Comment cependant, un garçon approché par la Genoa, Norwich ou Brighton, opte-t-il pour la compétition belge ? De plus pour joindre la lanterne rouge ? "Oui, ces intérêts étaient réels. Mais, pour une première aventure, je me voyais mieux, avec mes proches et mon agent, dans le championnat belge."
Une autre explication tient en la présence d’un coach bien connu à Paris et en France. "Claude Makelele est une légende dans mon pays. Un champion. Cela va beaucoup m’apporter d’être coaché par un entraîneur avec un tel vécu."
Puis, notre Jupiler Pro League ne lui est pas totalement inconnue. "J’ai commencé à m’intéresser au foot belge par le biais de vos stars, comme Lukaku, Hazard et bien d’autres. Votre championnat, j’ai commencé à le suivre grâce à la présence de Dylan Batubinsika, actif à l’Antwerp."
Néanmoins , Eupen et la Belgique ne doivent être qu’une étape dans sa carrière. Car le PSG croit fermement en lui. "Si Paris m’a offert un bon contrat, c’est pour que je puisse acquérir des planches ailleurs et y revenir plus fort. Je suis conscient de la chance qui me tend les bras. Je vais essayer de les montrer à mes employeurs… même si maintenant je suis un joueur d’Eupen ! Cette année, Tuchel fait confiance aux jeunes."
C’est donc le moment pour l’ancien du Racing Club de se montrer et d’aider Eupen. "Le coach m’a juste dit qu’il recherchait un profil comme le mien, sans me mettre de pression."
Un nouveau rock pour la défense des Pandas
Claude Makelele voulait des renforts défensifs. Après l’Iranien Morteza, le technicien français accueille désormais Rocky Bushiri Kisonga (18 ans), arrivé en droite ligne d’Ostende.
"J’ai rejoint les Côtiers il y a cinq ans", précise ce Bruxellois d’origine. "Dont deux saisons en équipe première. Mes débuts, je les ai effectués sous Vanderhaeghe. Puis j’ai connu Custovic et Verheyen."
Brièvement pour le dernier avec ce départ. "C’était délicat de rester à la Côte vu le nombre élevé de défenseurs présents dans l’effectif. Quand tu vois que Lombaerts, qui est devant toi dans la hiérarchie, est sur le banc…"
S’il a répondu au projet de l’Alliance, c’est principalement afin d’accumuler les minutes. "C’est la raison principale. Mais c’est aussi un honneur de travailler avec M. Makelele. Lors de notre discussion, il ne m’a pas mis de pression immédiate."
Malgré deux matches de phase classique et six de PO2 avec Ostende l’an dernier (dont un au Kehrweg), on doit découvrir ce roc taillé pour contrer les velléités offensives adverses.
"Au-delà d’avoir du répondant physique, mon placement est appréciable et je suis assez rapide pour un défenseur costaud. Mais j’ai aussi le leadership en moi."
Un meneur derrière, voilà qui serait intéressant pour guider les Pandas ! Mais comment le nouveau venu a-t-il trouvé le groupe ? "J’étais présent contre Gand et j’ai aimé l’attitude de l’équipe. Une bonne grinta, ça me correspond. La situation ne me fait pas peur… sinon je ne serais pas venu. Le doute et la peur ne sont pas de bonnes attitudes…"